Trois chanteurs, deux hommes et une femme : Mariana Flores, grande soliste dans les ouvrages baroques extrêmement nombreux montés par Leonardo García-Alarcón , la Cappella Mediterranea et le Choeur de chambre de Namur. Elle est rayonnante de sa voix puissante, à la tessiture ample, aux aigus percutants dans Panambí Jovhé de Ramón Ayala , dans The winner takes it all d’ABBA, dans l’air de Barbara Strozzi (Che si può fare). Elle est extrêmement poignante dans le lamento de Didon au dernier acte de Didon et Enée de Purcell.
Arezki Aït-Hamou, un peu réservé dans Good Night My Angel de Billy Joel s’affirme être un chanteur, un danseur et un acteur exceptionnel. Il reprend le lamento de Didon en écho de l’interprétation de Mariana Flores.