Opéra Magazine: Amour à mort à Nancy
La basse sonore d’Andreas Wolf
impressionne toujours par sa chaleur et sa beauté
de timbre, même si son Tancrède, qui sollicite
beaucoup l’aigu, montre parfois un peu de raideur.
À l’inverse, Mariana Flores émerveille par sa variété
d’accent, caressante dans l’attaque de « Si dolce è
il tormento » – rapidement développé en
madrigal – et particulièrement émouvante dans les
dernières paroles de Clorinde « S’apre il ciel ; io
vado in pace »