Bruno Serrou: Un fort séduisant « Pompeo Magno », pénultième opéra de Pier Francesco Cavalli,

La rayonnante soprano argentine Mariana Flores, Issicratea d’une sensibilité si extrême qu’elle attise le feu qui brûle en elle par une jalousie défiant la raison

Pier Francesco Cavalli est un immense compositeur. L’égal de son maître Claudio Monteverdi. Mercredi soir, au Théâtre des Champs-Elysées, était donné en version semi-scénique son pénultième drammapermusica« Pompeo Magno » (PompéeleGrand, 1666) mis en espace par l’excellente Cappella Mediterranea de Leonardo García-Alarcón, très en verve, dirigeant de l’orgue positif, associant humour, dimension épique, lyrisme extrême, dans une intrigue plutôt complexe, au point que le chef argentin a raconté au public en prologue les difficultés qu’il a rencontrées pour comprendre qui est qui et qui fait quoi, ajoutant espérer s’en être sorti positivement.

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