Pier Francesco Cavalli est un immense compositeur. L’égal de son maître Claudio Monteverdi. Mercredi soir, au Théâtre des Champs-Elysées, était donné en version semi-scénique son pénultième drammapermusica« Pompeo Magno » (PompéeleGrand, 1666) mis en espace par l’excellente Cappella Mediterranea de Leonardo García-Alarcón, très en verve, dirigeant de l’orgue positif, associant humour, dimension épique, lyrisme extrême, dans une intrigue plutôt complexe, au point que le chef argentin a raconté au public en prologue les difficultés qu’il a rencontrées pour comprendre qui est qui et qui fait quoi, ajoutant espérer s’en être sorti positivement.