Après le Festival d’opéra baroque de Bayreuth, Pompeo Magno de Cavalli conquiert le Théâtre des Champs-Élysées dans sa version concert sous la gouverne de Leonardo García-Alarcón à la tête de la Cappella Mediterranea que rejoint une brochette de solistes hauts en couleur.
Assister à un opéra de Francesco Cavalli n’est pas si fréquent alors qu’il est considéré comme un digne successeur de Monteverdi (qui fut son maître). Sa musique est foisonnante : récits variés, airs courts, duos, chœurs et ritournelles animées offrent d’incessantes ruptures de tons et de rythmes, tenant l’attention du public en éveil.